Rédaction sujet: Au cours d'un voyage vous vous arrêtez dans une auberge pour y passer la nuit .La ,vous rencontrez un autre voyageur au physique et au comporte

Réponse :

Bonjour

Explications :

Je suis fatiguée, j'ai roulé toute la journée et les hôtels n'ont plus de chambres. Soudain, alors que je viens de traverser une forêt, j'aperçois une pancarte clignotante où j'arrive à déchiffrer, "une halte inoubliable". Génial sans réfléchir au sens de cette auberge, je m'y arrête. Pas de voitures stationnées, apparemment, il n'y a personne. Pourtant, une lumière indique que quelqu'un se trouve à l'intérieur ou pas ! Une forme se dévoile derrière le rideau et sans attendre, je tire sur la cloche . Un son lugubre s'en dégage, mais je n'ai qu'une envie me reposer. Une voix aigüe m'invite à rentrer. Je posai mon sac et attendis. Dans la pièce devant moi, je vis un homme en train de manger, ses claquements de machoires m'ont interpellée, mais bon... me dis-je. Toujours sans être accueillie, on me proposa de m'assoir au salon. Ce que je fis avec plaisir. Là, je regardai cet autre voyageur, qui ne leva pas les yeux sur moi. Intriguée, face à lui, je remarquai très vite, que son visage avec quelque chose d'animal. Ses machoires épaisses, supportaient des dents, que dis-je , des canines pointues, absence d'incicives et de molaires. Ses lèvres, pareilles à une ficelle très fine, enserrent le tout. Son nez n'est qu'une petite boule, rose avec deux très petites narines. Ses cheveux noirs, gras entourent son visage. Sentant mon regard, il m'envoya cette phrase : " un problème ". Non, répondis-je ! Il se leva et se mit à tourner autour de moi, j'étais en panique. Alors, tu passes la nuit, ici, tu n'as vraiment pas peur ! Pourquoi, essayai-je d'articuler ? Tu as lu où tu t'es arrêtée ? Oui, HALTE INOUBLIABLE, répétait-il d'un ton peu engageant. Maintenant que tu es là, je t'invite à continuer ton voyage, avec moi. Inconvénient, lui dit-il. Mais, non, c'est impossible bafouillai-je . C'est moi qui commande, tu n'as pas ton mot à dire. Je tremblai et je me sentis chavirer. Quand, brutalement, des hommes poussèrent la porte de l'auberge à l'aide de leurs pieds et demandèrent à manger immédiatement. Moi, j'en profitai pour prendre mes affaires et je courus vers ma voiture. Sur la route, je ne compris nullement ce qui s'était passé. Comment un homme comme cela peut me parler ainsi, et me faire peur. Cette nuit, je ne pourrai pas l'oublier.